De plus en plus de bacheliers préparent un métier en apprentissage dans l’artisanat.

Ce nouveau baromètre de l'artisanat ISM-MAAF confirme que la baisse de l'apprentissage, qui fut sévère dans l'artisanat entre 2012 et 2015, semble enfin enrayée. Même si la reprise ne touche pas encore tous les secteurs (en 2016-2017, le nombre total d'apprentis a encore baissé dans des secteurs comme le BTP ou la coiffure), les entrées en apprentissage ont été dynamiques dans les métiers de l'alimentation (la boulangerie-pâtisserie demeure le 1er secteur de formation d'apprentis), dans la réparation automobile et, bonne surprise, dans l'artisanat de fabrication. Avec un total de 144 200 apprentis, l'artisanat accueille et forme 35% des apprentis français.
 

L'étude pointe également quelques évolutions constatées ces cinq dernières années :

  • le profil des jeunes évolue sensiblement : la part des femmes représente 27% des apprentis (25% en 2012) ; la part des apprentis mineurs régresse (passant sur la période de 47% à 45%), un phénomène induit par la part croissante des parcours de réorientation.
  • les parcours des apprentis sont ainsi de moins en moins linéaires : 31% des entrants en CAP proviennent du lycée professionnel ou général et entrent en apprentissage à l'occasion d'une réorientation.
  • la part des bacheliers apprentis dans l'artisanat augmente fortement : 16% des apprentis démarrant la préparation d'un diplôme sont titulaires d'un Bac ou diplôme équivalent contre 11% en 2012. Ils s'inscrivent principalement en CAP, ou poursuivent leurs études dans le cadre d'un BTS.

L'étude confirme donc l'intérêt des nouvelles mesures mises en œuvre pour développer, valoriser et promouvoir l'apprentissage, comme la possibilité de réaliser un apprentissage pour les plus de 25 ans, ou la réforme de l'orientation qui représente un enjeu majeur.


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